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Le club des policiers yiddish
Livre
Edité par Robert Laffont. Paris - 2008
Résumé :
Après le succès des Extraordinaires Aventures de Kavalier & Clay, prix Pulitzer 2001, Le Club des policiers yiddish est le nouveau chef-d'oeuvre de Michael Chabon. Le district de Sitka, en Alaska, est le nouvel Israël. Y vivent deux millions de Juifs parlant le yiddish. L' inspecteur Meyer Landsman, de la brigade des homicides, est chargé de faire régner la paix dans cette communauté désobéissante et encline aux mystères. Ainsi, dans un hôtel minable, Landsman découvre un junkie assassiné qui s'avère être le fils du plus puissant rabbin de Sitka, le chef des verbovers, des Juifs ultra-orthodoxes. Des ordres venant de l'étranger exigent la clôture de l'enquête mais Landsman s'obstine : ce mort lui plaît et il refuse de laisser son assassinat impuni... Le rabbin aurait-il commandité le meurtre de son fils ? Dans quel but ? Et quels liens entretient la communauté verbover avec d'étranges commandos parlant hébreu ? Dans une tradition typiquement américaine, Michael Chabon emprunte à tous les genres avec allégresse : légendes des émigrés juifs d'Europe de l'Est, roman noir, roman d'anticipation, critique politique de l'après - 11 Septembre et réflexion morale sur les dérives religieuses. Hommage à Chandler et à Charyn, Le Club des policiers yiddish, lauréat du prix Hugo 2008 va être adapté au cinéma par les frères Coen (The Big Lebowski, Fargo, No Country for Old Men...) et a reçu un accueil enthousiaste aux Etats-Unis : "Une réussite, comme si Raymond Chandler et Philip K. Dick avaient fumé un joint en compagnie d Isaac Bashevis Singer... " New York Review of Books.
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Avis des lecteurs
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Enquête délirante et humour décalé
Fiction pleine d’imprévus, originale et délirante : au lieu de l’Israel actuel, l’Alaska, pays froid et désolé, est devenu la nouvelle patrie des Juifs ; de plus, l’inspecteur Landsman, devenu alcoolique suite à ses ennuis personnels, doit, envers et contre tous (y compris les rabbins qui se sont transformés en criminels), chercher à identifier le meurtrier d’un corps retrouvé dans son hôtel… De la même veine que celle des romans de Raymond Chandler ou de Philip Roth, ce livre est intéressant et plaisant à lire, avec un bémol cependant : il est fastidieux de devoir se reporter constamment au glossaire final pour la traduction des nombreux termes yiddish émaillant le texte.
Léone - Le 09 novembre 2011 à 16:08